Appuyé au dernier repli occidental des collines de la Piège, le village de Belpech tourne le dos au levant et à l’Aude, regarde au Sud-Ouest les Pyrénées Ariégeoises et au Nord-Ouest vers Toulouse, dont il dépendait géographiquement (Archevêché de Toulouse). C’est vers l’an mil qu’un château fort fut édifié au sommet de la colline, aujourd'hui appelé "Castelas" (château ruiné en occitan).

 

A l'époque médiévale, Capcastel défendait fièrement ce point stratégique à la croisée des rivalités féodales entre Foix, Toulouse et Carcassonne. Une enceinte de murailles formait le bourg au pied du Pech jusqu’à la rive droite de la Vixiège. On accédait à cette enceinte par l’une des trois portes : de Tournefeuille, du Pont, de Tourrou.

 

Etrangement, ce chiffre 3 revient constamment dans la physionomie du village :

• Trois portes s’ouvrant sur trois rues formant un Y en leur point de jonction, où fut établie une halle triangulaire au milieu d’une place triangulaire.​

• Trois ponts desservant les trois portes. Remarquez en particulier le pont de Coumet, d’époque gallo-romaine, proche du Moulin de la Jalousie.​

• Trois fontaines avec réservoir souterrain étaient situées au pied de chaque pont, elles sont devenues les trois lavoirs du village.​

• Trois églises ont été bâties à Belpech : Saint Sernin, Saint Michel hors les murs (au cimetière), Notre Dame du Rosaire (sur le Pech).​

• Trois moulins ont été érigés autour du village. Aujourd’hui ils sont toujours trois : le moulin du Bosquet (sur l’Hers), le moulin de la Jalousie (sur la Vixiège), le moulin à vent (au-dessus du village, face au Castelas).​

• Vous remarquerez aussi la forme triangulaire du cimetière et de la place de l'Oratoire​.

​

Belpech compte aussi quatre hameaux : Marty, Tresmèzes, La Devèze et La Bastide de Couloumat.